A Sociedade Recreação Familiar Jaguarense (1852-1881) e o Clube Jaguarense (1881-1975): entre a história e a memória na fronteira sul em Jaguarão RS.

Abstract

L'objet de notre étude commence avec le Club « Jaguarense », fondé en 1881, puis s’insère, comme partie intégrante du travail, la « Sociedade Recreaçao familiar Jaguarense » (1852-1881) qui va disparaitre pour céder la place au Club. La justification de cette recherche part de l’importance, quant à l'histoire et la mémoire, de la société civile organisée, pour la réalisation d'activités ludiques et récréatives à Jaguarão, de 1850 à 1975. La recherche est de caractère qualitatif, étant donné que la préoccupation est dans l'observation et la réflexion de notre banque de données (Gray 2012). Pour répondre aux questions et aux objectifs impliqués, un dossier d'étude a été composé, avec les journaux du 19e et du 20e siècle, les entretiens réalisés entre les années 2016 et 2017 et les documents de la collection de l'association. La période de cette recherche est limitée à l'année 1975, lorsque le Club a fusionné avec le Club de football « Esporte Clube Cruzeiro do Sul ». La recherche montre que la « Sociedade Récréaçao familiar Jaguarense » était aussi connue sous le nom de « Bailante » durant la période Impériale tandis que le Club «Jaguarense » était lié aux groupes plus traditionnels du 19e siècle. On en déduit que le Club fut créé, comme une forme de modernisation sociale de la société impériale, sous la direction du Parti libéral (Monarchique) d’ Henrique Francisco d’Avila. Après la création du Club «Jaguarense », ce dernier développa ses activités, en opposition et en complémentarité à l’actuelle « Sociedade Clube Harmonia Jaguarao » , qui dans sa genèse à la fin du 19e siècle avait la plupart de ses membres liés au parti républicain. La recherche a révélé que le carnaval de 1881 fut le premier grand carnaval de Jaguarão, grâce à l'agrandissement de l'espace public ; il fut aussi la démonstration de disputes politiques locales, où la tactique des républicains, particulièrement celle menée par Manoel de Deus Dias, consistait à disposer 8 voitures et un orchestre en première ligne satirisant les conquêtes des libéraux dans leurs travaux publics en cours, mais aussi à faire des bals costumés au Club « Bailante », imitant les monarques européens avec l’envie évidente de critiquer la monarchie déclinante brésilienne. Cela s’inscrit dans l’analyse des concepts de tactiques et de stratégies de Michel de Certeau avec sa référence polémologique. Le Club «Jaguarense », peu après, fut créé comme une stratégie de riposte à cette action républicaine. Il y a dans le carnaval de 1889 un ton de rivalité parmi les Clubs locaux « Jaguarense » et « Harmonia ». Ainsi, la dispute d’origine politique, reste au sein des Clubs et des familles, surtout au carnaval. Le carnaval de 1921 s’identifie comme un produit culturel, filmé pour le cinéma, avec la participation des premiers touristes à Jaguarão, découvrant, à ce moment là, la plénitude de la fête. Finalement, un panorama des entités mentionnées se dessine, avec des activités sociales, politiques et récréatives, dont le pinacle, au-delà du carnaval, est le bal sous l'influence de la Muse de la danse Terpsichore. Et, suivant cette théorie, on voit que le Club social, durant le 20e siècle, a perdu de son importance, en raison de l'option prise par la société de « rio grande do sul » pour le modèle du « Centro de tradiçoes Gauchas » (CTG) qui, bien qu'il soit complémentaire aux Clubs dans leurs genèses, maintient, pour la suite, une plus grande projection symbolique.